
En relation avec les changements économiques et sociaux de l’époque contemporaine, ainsi que ses évolutions technologiques, les entreprises ont adapté leur style de management pour allier productivité et investissement personnel des salariés. Et désormais, c’est au tour de la génération Z de rentrer sur le marché du travail.
On peut dire qu’il s’agît réellement de la première génération qui n’a connu qu’Internet et que c’est même son support principal de communication avec ses pairs. Les personnes de cette génération rejettent le modèle de gestion pyramidale de l’entreprise, c’est-à-dire avec une forte hiérarchisation et une segmentation importante des décisions. Pour eux, c’est un modèle de gestion qui a tendance à ne pas chercher à les comprendre et qui est n’est pas forcément prêt à écouter leurs opinions. Les gens de la génération Z ont tendance à créer des entreprises et ne se sentent plus liés par la gestion traditionnelle de celles-ci. Ce sont des employés pessimistes quant à leur carrière future et qui papillonnent entre plusieurs emplois. Pour pouvoir écouter plus facilement leurs demandes et revendications, il faudra néanmoins attendre quelques années pour que cette génération s’exprime sur le salariat, sur leurs attentes et sur leurs leviers de satisfaction même si des formes innovantes de management existent déjà.
En ce qui concerne mon projet professionnel, j’ai moi-même envie de rejoindre une entreprise qui répond à mes aspirations, étant de la génération Z également. Certaines entreprises françaises, et pas nécessairement des start-ups, innovent dans leurs méthodes de management, on peut citer par exemple « L’Atelier du Laser », « Biocoop Scarabée » ou encore « Arcadie ». On parle d’entreprise « libérée » et qui expérimentent des modèles de gestion issue de l’holacratie par exemple, avec une hiérarchie beaucoup plus horizontale et une véritable gouvernance concernant la responsabilité sociétale de l’entreprise tout en faisant participer les salariés à l’ensemble des processus décisionnaires pour renforcer leur autonomie et y inclure les jeunes générations.
Et c’est effectivement ce genre d’entreprise que j’aimerais rejoindre pour mon premier véritable emploi en France car j’ai besoin d’être écoutée dans mes opinions et pour me sentir investie dans mon travail. En conclusion, c’est pour moi fondamental de rejoindre une entreprise où les salariés sont écoutés car n’étant pas française, j’ai besoin de participer au processus de décisions dans l’entreprise pour me sentir en confiance et investie.