De quoi avons-nous besoin afin de réussir à mettre en place une innovation et de devenir entrepreneur?

Par ZHANG Zhongfeng

Comment surmonter la peur d’être entrepreneur pour les jeunes de mon âge ? 《si vous voulez mettre en pratique vos idées et vous lancer, un accompagnement pourra vous être proposé. il y a toujours plus de solutions que des obstacles. 》

J’ai peur d’être entrepreneur.

Il semblerait qu’être entrepreneur nécessite de beaucoup de qualités et de connaissances et qu’ils ont de nombreux problèmes à résoudre tout le temps. Cependant, après avoir échangé avec les entrepreneurs et entrepreneuses qui sont intervenus dans la classe, ma façon de penser a changé. Ils ont des expériences professionnelles différentes mais ils me montrent tous leurs ambitions et enthousiasmes sur l’entreprenariat. Tous ont identifié des besoins qui ne sont pas satisfaits et encore améliorables pour la société et se sont engagés dans ce domaine pour fournir un meilleur service. Mais ce n’est pas suffisant pour me persuader. Pour se lancer il faut de l’argent, des réseaux professionnels, des bureaux, des clients, etc., qui sont beaucoup plus compliqués à construire dans la vie réelle. Nous avons posé la question de la levée de fonds, alors que Lola Ott, la co-fondatrice de Octop’us, nous a expliqué que “la levée de fonds n’est pas obligatoire. Vous allez percevoir des aides financières provenant de l’État. Toute la reste dépend de si vous êtes un moteur et de si vous êtes vraiment intéressé par ce que vous faites.” C’est une perspective très rassurante pour entamer un projet. Alors pourquoi ne pas se lancer ?

Je voudrais parler de deux excellentes entreprises qui ont fait preuve d’une innovation sociale et d’une innovation adjacente respectivement. Octop’us, une organisation non-gouvernementale, se focalise sur la protection de l’environnement aquatique en appliquant des actions humanitaires. Elle a également proposé une solution contre la pollution aquatique qui existe déjà depuis longtemps mais pour laquelle nous n’avons pas de moyen idéal pour agir. Elle a donc mis en place une innovation sociale en ce sens. Les membres de cette organisation se sont mis à faire des actions plus concrètes pour protéger la biodiversité de l’écosystème marine. La dépollution, la sensibilisation et la préservation restent dans leurs principes fondamentaux que la société applique dans tous son processus de sensibilisation du public à ces problématiques. Dans le domaine de l’impression, Infiniprint a été créé en 2019 par Damien Durrleman. Je suis étonné par le choix de son fondateur, concernant le choix de son activité après avoir vécu des difficultés depuis huit ans, par conséquent, il a choisi à fonder sa propre entreprise d’impression dans laquelle sont proposés tous types d’impressions pour répondre aux besoins des clients avec des prix relativement bas par exemple les flyers, les impressions personnalisées (masque, lunettes, gourdes, etc.) qui sont pour lui les produits les plus importants et avec le plus d’enjeux. La multiplicité des supports disponibles est une réelle innovation adjacente puisque cette compagnie cherche à enrichir leurs services en prenant compte que les gens apprécient les produits plus personnalisés avec des impressions individuelles.

Ces deux entreprises ont des parcours totalement différents mais elles ont réussi et sont en train de prospérer. Toutefois, les difficultés sont toujours incontournables comme les problèmes de financement, la présence sur les réseaux sociaux, le mode de management et les voix critiques autours d’eux, qui vont effectivement les freiner. Cependant, il y a toujours une solution selon eux. Tout d’abord, si vous vous installez votre commerce dans une nouvelle ville où vous ne connaissez pas du tout le marketing, il faut aller voir dehors et découvrir. Plus précisément, des salons et des associations de start-ups sont très utiles. Quand vous voulez entamer quelque chose ambitieuse, on peut toujours entendre les critiques autours de nous. Mais en fait, ces critiques sont moins importants et le principal est de se concentrer sur ce que vous faites. Pour chaque intervenant, ils ont eu des occasions conjoncturelles avant de décider d’être entrepreneur, soit ils ne voulaient plus travailler toujours dans le même secteur, soit ils voulaient trouver le sens de leur vie après avoir connu des difficultés, soit ils ont trouvé un marché qui les intéresse etc. En tout cas, ils ont fait un bon choix à ce carrefour de la vie. Au cours de leurs lancements de projets, je constate qu’ils ont plus ou moins mentionné les stratégies de mettre en œuvre leurs innovations dans des domaines pertinents. « Identifier la bonne innovation, bien positionner l’innovation, opérationnaliser le lancement, fédérer l’entreprise » ces quatre conditions sont indispensables pour la réussite d’un lancement. Et ils ont vraiment réussi à mettre ces théories en pratiques. « Faire des études du marché auquel on va s’adresser, chercher les clients potentiels, analyser les données, voilà tout ce qu’il faut faire avant de commencer », Ils précisent.

Courage, franchise, persévérance, concentration, tous nous semble être les éléments cruciaux pour la réussite mais selon moi, en tant qu’homme réaliste, je suis persuadé que ce n’est pas suffisant. Comment rester motivé lorsque les résultats peinent à se montrer ? Faut-il avoir l’ambition d’améliorer notre société pour se lancer ? Est-ce suffisant ? ils nous ont donné la réponse. On va tous échouer au début et c’est normal. Il faut suivre son objectif et garder le cap. Tout d’un coup, cela me rassure. Alors, qu’est-ce qui manque encore ? les connaissances., Quand nous sommes assis dans la classe, on déteste les outils théoriques, on s’en fiche de règle de trois d’or pour la requalification de notre projet et de faire des études du marché mais en vrai, tous les intervenants et intervenantes ont témoigné que C’ÉTAIT important et que ces connaissances étaient nécessaires pour mener à bien le projet sans échec. D’ailleurs, comment faire évoluer les modes de management permettrait-il d’optimiser l’innovation continue ? Selon les entrepreneurs, un management hiérarchique n’est pas une bonne solution. Par conséquent, il faut encadrer les employés sur un sujet et également leur donner assez de liberté pour innover eux-mêmes de façon à ce qu’ils puissent s’exprimer librement tout en ne pas perdant de temps dans des futilités. Maintenant, je suis encore réticent mais je suis au courant qu’il y a des bonnes voies. Il convient juste à faire le premier pas. Et c’est ça le plus difficile finalement – se lancer.

Sources :
Les notes prises dans le cours
https://www.octop-us.org/
Emmanuelle Le Nagard-Assayag, Delphine Manceau, Sophie Morin Delerm Le processus d’innovation, dans Le marketing de l’innovation (2015), pages 89 à 147.

Related Posts