A l’époque actuelle, la mondialisation économique et la concurrence internationale s’intensifient. Alors, il apparaît de nouveaux enjeux et défis aux entreprises. Parmi eux, certaines entreprises peuvent profiter de cette occasion grâce à l’échange de connaissances et de technologies. Cependant, pour d’autres, elles n’ont pas pu faire face à cette concurrence et disparaissent finalement. Sous l’influence de cette économie de plus en plus globalisée et compétitive, l’innovation est devenue un enjeu essentiel au sein des entreprises qui leur permet de développer et de créer l’emploi et la richesse. De plus en plus d’entreprises s’aperçoivent l’importance d’innovation pour leur développement, par conséquent, il apparaît des stratégies diverses pour qu’elles puissent innover plus vite et mieux, cependant, innovation n’est pas une chose simple, il existe beaucoup de problèmes complexes qui exige la prise en considération d’éléments divers combinés à la fois (politique, économique, socio-culturel, technologique, psychologique, éthique, etc.), dans ce cas-là, il est souvent difficile de dégager des solutions pertinentes et originales à cause de l’incompréhension d’un phénomène complexe par notre cerveau. Donc la question principale dont traitera ce mémoire est la suivante : « Innover plus vite et mieux : comment résoudre des problèmes complexes dans une démarche entrepreneuriale ? ». Pour y répondre, nous avons proposé trois approches, premièrement, nous avons montré que l’effectuation permet de faciliter le processus entrepreneurial et de changer de cadre de référence quand on face aux problèmes complexes. L’effectuation rend possible l’émergence des effets selon des réalités contingentes, contrairement à la logique causale qui cherche les moyens pour que l’on puisse obtenir un effet souhaité, la logique effectuale permet de penser aux effets sans avoir besoin de penser l’acquisition des moyens. Ensuite nous avons présenté la quasi-décomposabilité, un concept clé à l’innovation, elle montre qu’une petite action peut se propager et avoir un effet global. Nous pouvons donc se localiser et voir petit pour résoudre des problèmes complexes. Finalement, l’association des moyens et des effets peut être décrite par une arborescence de moyens suffisants pour atteindre des effets dans un processus de bas en haut.
Ces théories sont applicables non seulement pour une démarche entrepreneuriale, mais aussi dans le domaine professionnel. Actuellement étudiante à IAE Nantes, je suis la formation MANAGEMENT DOUBLE COMPETENCE, je suis passionnée par le domaine du Ressources humaines et je voudrais travailler dans ce domaine pour l’entreprise Alibaba, géant du commerce dans le monde. Pour travailler dans les ressources humaines, il faut savoir : organiser son travail ; gérer son temps ; avoir un bon relationnel ; communiquer avec d’autres ; prendre des responsabilités ; être fiable. On peut faire face aux beaucoup de problèmes complexes, dans ce cas-là, les théories sont très utiles, tout d’abord, la QD permet d’identifier un sous-système local en distinguant des sous-systèmes interagissant faiblement entre eux. Cela permet un découpage intelligent du problème à résoudre. Donc, on peut donc travailler sur chacun de ces sous-systèmes séparément sans se soucier des autres. Par exemple, si je fais face à un problème de démotivation des salariés, il ne faut pas simplement chercher les causes comme « la démotivation est due à un salaire insuffisant » car la démotivation du travail peut s’expliquer par plusieurs raisons : l’ambiance du travail non propice, l’incapacité de trouver du sens dans le travail demandé…
